Dans la dynamique du mois de la consommation locale, le ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale a tenu une réunion avec les responsables de la filière rizière au Togo, ce mercredi 03 novembre 2021. Le but de la rencontre était d’écouter, leurs doléances et faire des propositions au gouvernement.
Venus de Mission-Tové, Kovié, Sotouboua, Akebou, Est-mono, Lavié, les participants à cette réunion ont salué cette initiative des autorités gouvernementales et ont formulé des doléances diverses allant de la production à la commercialisation en passant par la transformation et le financement.
L’initiative de cette rencontre était donc une aubaine pour relever les points d’ombres et échanger sur les différents éléments à mettre en place ou à redynamiser pour la mise en valeur du riz togolais.

Avec la pandémie de la Covid-19, et avec les conséquences afférentes, le gouvernement a pris le devant pour commander le riz à l’extérieur pour près de 8 milliards. Une somme qui aurait pu profiter aux producteurs locaux. Le ministre a exhorté les membres présents à la réunion à augmenter leur production afin de combler petit à petit les demandes des togolais et ainsi freiner les importations.
La volonté de permettre une dynamisation des activités locales est forte au niveau du gouvernement. D’ailleurs le ministre a rappelé que dans la mesure du possible, les doléances seront prises en compte.
« Ce qui est faisable, se fera. Nous savons les leviers sur lesquels il faut agir pour diminuer la pauvreté. Nous ne devons pas fuir nos potentialités. L’agrobusiness et la transformation au Togo doivent être développés. Que les commerçants qui vendent du riz aillent acheter chez les producteurs locaux qui le produisent localement » a indiqué le ministre Kodjo Adedze.
Au rang des doléances, le président de l’interprofession de la filière riz a exposé quelques des difficultés qu’ils ont à leur niveau.
« La première difficulté c’est le manque d’eau. Le coût de l’énergie et les emballages est élevé Les équipements sont de petites unités, cela ne nous permet pas d’avoir une production à grande échelle » a expliqué Wiyaou Mazibèdong, le président de l’interprofession de la filière riz.
Des doléances réitérées par Mme Adoukonou Ekouya, représentante du président de la Fédération nationale des coopératives des producteurs de riz du Togo (FNCPRTogo).
La Rédaction