Une année se termine. Une nouvelle année s’annonce. C’est un fait immuable qui, depuis des millénaires, s’impose de toute évidence. Une évidence, c’est-à-dire quelque chose que l’on ne saurait nier parce qu’il s’impose de lui-même.
Comme quand la lumière limoge l’obscurité, qui soudain devient clarté, et parmi laquelle les formes apparaîssent enfin dans une évidence sensible.
Comme quand le savoir licencie l’ignorance, par où des pans entiers d’obscurantismes cèdent sous l’éclairage des connaissances, il apparaît de même qu’il y a dans la présence du Président Faure à la tête du pays une évidence.
Une évidence si manifeste dans sa patente vérité, qui est de façonner notre pays au moyen des phares d’une vision singulière, imperturbablement déroulée sous la bannière ouvrière de son infatigable action.
Ainsi donc l’Histoire, contrairement à l’irritation boudeuse dont se composent certaines ignorances bavardes, n’a pas pour but de rassembler exclusivement en son sein les évènements tragiques ou glorieux d’une époque, mais de mêler un certain nombre d’entre eux à ceux qui ont honoré leurs pays et l’humanité de leur courage, de leur ardeur conquérante et de leur exceptionnel sens de créativité, riche de toutes les alluvions du rêve et de l’art, de l’action et de la volonté où l’homme et son époque sont inextricablement liés dans la même étoffe fragile du temps qui s’érode dans la fascination des siècles, mais tous créateurs ou inspirateurs de rêves qui marquent la mémoire des peuples et du temps.
Parmi ceux qui aujourd’hui servent indiscutablement cette noble Cause avec leur puissance insufflatrice d’audaces, se trouve débout et crucial le Président Faure, et ce, à plus d’un titre évocateur.
Au doute il a ouvert une issue : la CONFIANCE. À l’espoir il a donné des PERSPECTIVES qui frayent au pays de nouvelles voies. Aux volontés il a donné des CAUSES d’agir utilement en harmonie et dans la conciliation des esprits.
Bref, par-ci, libérer les énergies qui fracturent l’être et l’aident à déborder pour libérer à son tour l’instinct bâtisseur ; par-là factionnaire de la paix. Socle d’appui sans lequel toute possibilité devient impossible.
Cette paix fragile et mince comme un fil, qui s’agite de frémissements généreux quand l’humanité est violée, et qu’il faut à tout prix préserver ; qu’il faut partout protéger lorsqu’elle est menacée ; défendre lorsqu’elle est attaquée ; rétablir lorsqu’elle est deçà et delà brisée, là aussi s’avère l’évidence de sa présence lustrale à l’avant-garde continentale, sur le champ duquel son expérience, saluée par tous ses pairs, et sa vigilance observent les profondes perspectives de la stabilité de cette paix pour pressentir, surveiller, sonder les lames de fond pourvoyeuses d’instabilités affamées d’horreurs afin d’en désamorcer autant que possible, par le truchement de la diplomatie, le souffle dévastateur des chocs et des tensions.
Oui ! Là plus encore se dresse ce qu’il y a de plus monumental dans l’assujétion au devoir, c’est-à-dire UN INTÉRÊT SUPÉRIEUR qui s’impose : celui de l’intérêt général. Oui ! il y a donc une raison civique qui doit ouvrir et dessiller les yeux les plus obstinément fermés à cette nécessité originelle.
ET l’Histoire, qui elle le sait déjà, retiendra que son œuvre n’aura été l’objet satellite d’aucune commodité personnelle, mais l’objet propre d’une abnégation inconditionnelle, dont la finalité n’avait de but qu’universel, parce qu’il touche les hommes dans leur marche universelle.
Un tel ajustement d’inspiration humaniste sur cette Cause enthousiaste d’œuvres, et par les germes levants d’un tel engagement, est le souffle sonore d’une évidence ; d’une ambition nationale sans laquelle ce serait pour notre pays dans le concert des nations l’effet d’un flambeau qui s’éteint.
Bonne et heureuse à nous TOUS. Dieu bénisse le TOGO.