Les sorties du député français Sébastien Nadot sur l’actualité politique togolaise ne cessent de défrayer la chronique. C’est le tour du grand citoyen d’état (GCE) Cyr Adomayakpor, de répondre à ses sorties de M. Nadot. Découvrir ci-dessous l’intégralité de sa réponse…
« Un député de la République française, Monsieur Sébastien Nadot, au pinacle de la plus haute somme d’intensité mensongère s’est assigné une mission obscure aux intentions claires. Il s’agite, s’obstine depuis quelque temps, un temps récentissime d’un improbable amour pour le peuple togolais qui s’apparente plutôt à une ingérence flagrante et dédaigneuse de son libre-arbitre, en des cris stridulés dans la dénégation de sa souveraineté nationale.
Ce député français parle et ment comme un arracheur de dents. Il écrit et raconte sans temps mort des histoires en écrasant la vérité comme des punaises sur un terrain qu’il ne connait pas ; où jamais, au nom d’un grand jamais il n’a hasardé son pied.
Ainsi voit-on des contre-vérités, des clichés et des accusations fuser, rouler comme un feu nourri d’artillerie contre la vraisemblance, sans que lui-même ne s’aperçoive des ricochets qui pilonnent les ruines de sa crédibilité perdue et les restes exténus d’un semblant d’honneur dont il avait depuis, visiblement, vendu l’âme aux déstabilisateurs de tout poil, aux recruteurs d’esprits influençables, pétrissables et susceptibles d’absorber dans leurs replis les plus intimes les ingrédients émulsifiants de la haine, et donc de préférence verreux.
Ce député-là, dont on me souffle à l’oreille qu’il est membre de la commission des affaires étrangères de son pays, personne ne sait s’il aime vraiment son pays : la France ; et pourtant il est au parlement de la France ; plus précisément dans le giron de chape des extrêmes déguisés et brûlant de se défaire la V République, brûlant de défaire le monde pour le refaire sous le prisme étroit de leur idéologie vindicative, mille fois licenciée, congédiée par les français eux-mêmes, mille fois déboutée partout ailleurs devant les réalités propres à chaque Histoire nationale.
Ce député-là, on l’entend, on le voit partout !
En fait, il n’est nulle part fixé dans l’esprit profond des français. Il est une incidence directe de quelques suffrages erratiques, pour ne pas dire d’humeur égarée parce qu’il leur fallait bien se porter sur quelqu’un de fantaisiste, un réceptacle populiste, et c’était lui qui était opportunément là !
Je m’adresse donc à lui ; il semble qu’il a l’oreille fine puisqu’il a dans notre pays et au sein d’une frange irraisonnée d’une certaine diaspora togolaise en France ses commanditaires, donc il m’entendra. Et si par une forme de surdité de circonstance il choisissait ostensiblement de ne pas entendre, c’est-à-dire de n’écouter qu’un seul son de cloche défaillant, alors j’agirai ostentatoirement, de telle sorte que ses souteneurs lui disent bien que je me défie de lui, que je me défie de ce qu’il colporte, de ce qu’il conspire à l’instigation des machinateurs togolais qui l’ont engagé, embauché pour cette indigne croisade contre la réputation de leur propre pays, le Togo, qu’ils n’ont de cesse de vouloir salir, et ce durant longtemps partout où les entraînent leurs désillusions et leur esprit anti-patriotique viscéral.
Et puisque le débat est désormais ouvert, et qu’il faut aller dans le fond des choses, allons-y tout de suite sans ambages, sans la moindre retenue de circonvolutions diplomatiques fût-il question d’un député français, membre de la commission des affaires étrangères !
Allons droit à Jupiter ici et maintenant.
D’abord, de qui s’agit-il grosso-modo ? Indéniablement d’un homme bien-sûr ! mais un homme bien obscur, apparemment sans esprit de discernement, un homme sans aucune énergie créatrice, qui aurait pu avoir quelque répercussion positive et mémorable sur le destin de la France.
Il serait historien, me dit-on ; bravo ! Fabuleux gisement de connaissances !Mais, ce étant, ce ne sont pas les historiens qui font l’Histoire ! Leur importance est absolument nécessaire, utile, capitale dans la reconstruction, la préservation de la mémoire d’une nation et de sa grandeur.
Hélas ! Trois fois hélas ! S’agissant de Monsieur Nadot, les faits sont têtus !
ET puisqu’ils sont si têtus dans son cas, le constat d’un ensemble vide ne saurait terriblement être que la notification d’un fait rapide en dépit de tout esprit d’objectivité oblique.
Bref, passons sur l’introuvable bilan de l’homme, et, si même ce bilan avait été un tant soit peu mince, il ne saurait immanquablement être que biodégradable devant l’Histoire. C’est en effet dur, très dur, très très dur pour un si grand personnage, donneur de leçons et prestigiditateur de principes.
Ensuite, de quoi s’agit-il précisément dans le fond ?
Chers grands citoyens d’État, Chers natifs de la terre de nos aïeux, il s’agit bien de notre HONNEUR NATIONAL !
Il s’agit de notre liberté de penser, d’agir et d’organiser notre vie sociale, politique, et par-là même d’organiser des élections nationales.
Je dis bien des élections nationales, et non pas internationales, détail essentiel que certains ont une tendance profonde à oublier ou feignent d’ignorer !
Des élections à l’intérieur même de nos frontières, et payées par les contribuables togolais, qui ont exigé et eu des élections équitables, transparentes, inclusives et d’inspiration inégale de bonne foi.
Et cela, n’en déplaise à celui quel qu’il soit !
Oui ! Un député français vient nous dire ce qu’il faut faire, ce qu’il eût convenu selon lui de faire, c’est-à-dire tout bonnement dans quel sens, dans quelle direction les électeurs togolais doivent CORRECTEMENT VOTER ! Autrement dit de quelle façon les électeurs togolais doivent adroitement viser dans les urnes la LÉGITIMITÉ INATTAQUABLE d’un pouvoir, que ses commanditaires voudraient voir déchu au mépris d’une évidence : L’ÉVIDENCE-FAURE, que leur choix ont plébiscitée.
Quelle audace !?
De quel droit s’aventure-t-il ainsi délibérément à l’intérieur de nos frontières électorales !? Comme si un député togolais se hasarderait à s’ingérer de dire au gouvernement français comment il faudrait organiser des élections, et au peuple français de quelle façon orientée il faudrait qu’il vote !
Ce député français que je ne confonds pas avec la France et les vrais français, c’est-à-dire des Français qui ont l’amour de la patrie, et par conséquent une certaine idée de leur pays, un respect farouche de leur liberté d’expression, et si furieusement jaloux de leur indépendance nationale, pour laquelle ils sont prêts à mourir pour l’honneur de la France, à contrario de ce député, à l’itinéraire poliquement chaotique, aléatoire, touristique entre l’extrême gauche, les écologistes, la majorité présidentielle ( pour un temps avant d’en être heureusement viré ), lequel est visiblement sous l’emprise d’un champ géologique mental instable, friable, dangereux, et qui inexorablement le condamne à périr l’honorabilité d’une auguste commission, par sa raison désormais assiégée.
Assiégée par les artisans de leurs propres échecs répétés, et toujours éperdus dans l’idée fixe, obsessionnelle presque clinique d’en finir avec la légalité constitutionnelle afin de rayer de l’Histoire nationale un patronyme : GNASSINGBÉ ! Comme si GNASSINGBÉ n’était pas togolais, comme si ce nom devait être aboli dans l’histoire biologique de notre patrimoine humain !
Ah ! décidément, définitivement, Monsieur le député, je ne vous confonds pas avec la France, pas plus que je ne confonds le gui avec le chêne ; pas plus que je ne confonds votre subite intérêt pour l’Afrique avec l’intérêt des Africains, parce que vous êtes un parasite propre à l’hypocrisie ; vous êtes la maladie de la sincérité entre des mains nocives qui ne guérissent jamais.
C’est votre habitude d’être la marionnette des causes fallacieuses.
Quand vous forgez un mensonge, vous dites : voici votre vérité ; quand vous faites une intervention, c’est pour défaire la vérité, instruire des allégations d’agression contre l’honneur de mon cher pays, le Togo ! Vous êtes non le croyant respectueux des suffrages exprimés, mais le sectaire d’une cause que vous ne comprenez pas ! Vous parlez de démocratie, et vous maniez l’ingérence impérialiste avec une impériale audace choquante.
Voilà par conséquent la réplique de l’impulsivité patriotique d’un grand citoyen d’État à votre attaque sauvage contre l’honneur national de sa terre. Terre constituée de multiples sols au souffle racinaire d’où s’élèvent au-dessus de vous la danse fantômale de ses divinités qui vous regardent !
Vous devriez plutôt tenter de décourager les illusions et les entreprises mythomanes et dangereuses de vos instructeurs pendant qu’il est encore temps !
Et pour conclure, j’ai la réponse à vos allégations à travers cette question que je dépose sur votre conscience :
Où, quand et comment un candidat à une quelconque élection, et dont les trois quarts des électeurs de son obédience politique ont été convaincus de s’abstenir de s’inscrire sur les listes électorales pour de mauvaises raisons tactiques, peut-il remporter ladite élection ?
Répondez Monsieur le député français ! Le peuple togolais voudrait savoir ! »
Le GCE Cyr Adomayakpor