La vision planification familiale 2030 au Togo veut un Togo où chaque individu en général, les femmes et les enfants en particulier aient un accès aux services de planification familiale de qualité. Dans ce cadre et à l’occasion des journées mondiales de la contraception et de la sécurité des patients, le ministère de la santé de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins en partenariat avec l’UNFPA, l’OMS, la GIZ et autres, lancent « les engagements FP2030 du Togo », conformément au Partenariat de Ouagadougou.
C’est au cours d’une cérémonie officielle ce mardi 02 novembre à Lomé, placée sous le thème : « Sécurité et continuité des soins maternels, néonatals, infantiles, et planification familiale de qualité en période de pandémie Covid-19 au Togo », que ces principaux acteurs ont conjointement signé ces engagements.
Il s’agit de quoi ?
Il s’agit de six (06) engagements qui vont garantir l’accès à des informations complètes et services de qualité aux jeunes et adolescents.
Ils visent aussi à faire augmenter les subventions de l’État et assurer la disponibilité des produits contraceptifs selon les politiques normes et protocoles.
Outre ceux précités, ces engagements vont renforcer la coordination inter et intra sectorielle des interventions et amener la société civile togolaise intervenant dans la planification familiale à mobiliser des ressources financières d’ici 2026 entre autres.
En 2020, le taux de prévalence contraceptive moderne (TPCm) chez les femmes en union était de 23,1%. Ces engagements visent à augmenter ce taux à environ 32% en 2026.
Chez toutes les femmes confondues, le TPCm en 2020 fut de 20,4%. Les engagements visent un taux de 29% en 2026.
Des engagements qui sont d’ailleurs salués par l’OMS, l’UNFPA, la GIZ ProSanté. « Permettez moi de saluer les engagements de ce jour. Ces engagements visent à faire de la Planification Familiale une composante à part entière de la santé publique.
L’objectif de 2030 de baisser à zéro la mortalité infantile et néonatale est encore loin surtout avec la Covid-19.
Nous souhaitons réduire sensiblement les grossesses non désirées et parmi les adolescentes » a indiqué la Représentante résidente de l’UNFPA au Togo.
Et à la Représentante résidente de l’OMS d’ajouter : « Chaque jour plus 800 femmes et 7000 enfants meurent par défaut de soins. Ce qui nous interpellent. Cela peut être éviter. L’objectif de cette journée est entre autres de mobiliser les parties prenantes pour des stratégies adéquates et pour sécuriser la vie des femmes et nouveaux nés pendant l’accouchement. »
La Rédaction