Connu sur les réseaux sociaux et particulièrement sur Facebook par les togolais et au sein de la diaspora africaine comme l’un des vidéastes les plus influents de la communauté togolaise, Matthieu Gnassimgbe vient d’ajouter une nouvelle référence à son curriculum vitae déjà rempli. L’homme est devenu artiste.
Depuis un mois, son nouveau clip « Belli to Belli » fait rage sur YouTube avec plus de 130 mille vues, un mois après sa mise en ligne.
Chef d’entreprise et patron d’une société de sécurité basée à Angoulême sa ville de résidence, Matthieu Gnassimgbe a choisi dans ses directs, d’être le défenseur des droits opprimés et le combattant contre l’injustice faite à certains concitoyens: « Je fais des vidéos sur internet pour défendre les personnes opprimées, je suis un peu la voix des sans voix et je mets ma bouche dans tout. Mais jamais je ne fais la politique », explique t-il dans cette interview qu’il nous a accordée.
L’homme aux multiples surnoms, le Moro naba, le roi des mossis, l’apoutchou pam pam, le boufounguini, tortue ninja, bazooka fire, lolo patchanga s’est ouvert à nos micros pour des confidences.
Matthieu Gnassimgbé connu plus sur les réseaux sociaux par les togolais comme le « roi des Mossi ». De quoi est composé ton royaume?
Matthieu Gnassimgbé est connu sur les réseaux sociaux sous différents pseudonymes dont Matthieu Gnassimgbé, le Moro naba, le roi des mossis, l’Apoutchou pam pam, le boufounguini, tortue ninja, tout ça c’est moi. Et dernièrement on m’a surnommé le bazooka fire ou encore le lolo patchanga. Mon royaume est composé de vikings et comme j’ai l’habitude de le dire souvent, je suis le guerrier viking le seul et unique qui peut vous ramener dans le paradis des viking c’est-à-dire Valhalla. Je suis un viking et un vrai.
Beaucoup de surnoms pour ta seule personne. Comment expliques-tu cette avalanche de surnoms qui font aujourd’hui ta personnalité?
Les nombreux surnoms pour ma seule personnalité s’expliquent par la reconnaissance du travail que j’abats tous les jours pour apporter ma contribution à tel ou tel problème qui survient dans la vie des gens. Pour moi ce sont des grades que me donnaient mes abonnés. Au début c’était Matthieu Gnassimgbe, après les gens m’ont surnommé l’homme crieur et ainsi de suite.
Comment es-tu arrivé sur les réseaux sociaux ?
Matthieu Gnassimgbe est sur internet et sur Facebook depuis très longtemps. Beaucoup m’ont découvert et connu dans l’affaire de l’arrestation de Raoul le blanc lorsqu’un conflit avait opposé Raoul le blanc et madame Doh la louise. Beaucoup m’ont connu dans cette histoire dans laquelle je m’étais investi corps et âme. Sinon, j’étais sur internet depuis des années déjà avec ma page Facebook crée en 2013 sous le nom Big Djo.
Beli to Beli est le nouveau concept que tu as développé dans ton single, un terme au départ professionnel dans la sécurité qui est devenu après un son. Que comprendre de Belli to Belli?
Le Belli to belli est un nouveau concept musical que j’ai développé parce que j’adore le catch et mon sport favori demeure à ce jour le catch. Les catcheurs ont une prise nommée le beli to beli ou le « san power man » qui signifie épaule contre épaule. Du coup j’ai l’habitude de l’utiliser dans mes directs sur Facebook surtout quand j’ai des accrochages avec certaines personnes sur la toile et j’utilise ce terme belli to belli et c’est parti comme ça. J’ai fait mon son que j’ai surnommé belli to belli ou épaule contre épaule et ça a bien pris.
Dans la vidéo de ton single on y voit beaucoup de personnalités de différentes nationalités africaines et européennes. Derrière ce cocktail, quel est le principal message qui est contenu dans cette stratégie de réunir autant de personnalités connues sur ta chanson?
J’ai associé plusieurs personnalités publiques dans le clip de ma chanson dont la plupart sont mes amis et artistes ou personnalités publiques. Dans le clip il y’a de jeunes artistes rappeurs franco guinéens, franco ivoiriens et franco togolais et également des français. C’est un mélange de cultures que j’ai pu réunir sur cette chanson pour sortir le résultat que vous avez connu sur belli to belli. Aujourd’hui si on veut avancer dans une carrière musicale, il faut proposer une musique universelle pour tous. Ma musique est accessible à toutes les cibles et à toutes les cultures afin que tout le monde puisse l’écouter, la chanter et la danser. Voilà pourquoi j’ai choisi de faire ce mélange musical pour toucher la cible que je souhaite réunir autour de la chanson belli to belli.
Comment expliques-tu la transition entre vidéaste que tu étais et artiste de la chanson que tu es devenu aujourd’hui?
La transition entre vidéaste et musicien a été facile pour moi. Je suis un homme polyvalent. J’ai déjà été chanteur, je sais chanter et aussi j’ai fait partie des groupes de musique, j’ai participé à des concours de musique au Togo, j’ai fait du rap et du gospel depuis le bas âge. J’ai fait la danse pour avoir été membre des groupes de chorégraphie et tout. Je suis vidéaste, Dj et animateur de soirée. Je suis un ensemble de tout cela et donc cette polyvalence m’a permis d’aller vers une transition qui s’est très bien opérée en moi.
Est-ce le début d’une nouvelle carrière musicale qui s’inscrit dans ton agenda professionnel? Des projets de promotion de ton single à Lomé, en Europe et en Afrique ?
Je dirai oui, c’est une nouvelle carrière qui s’ouvre pour moi aujourd’hui dans mon agenda professionnel avec la sortie de la chanson et du clip beli to beli. Je suis inscrit et reconnu officiellement comme artiste de la chanson au niveau du Sacem dans mon pays de résidence la France et dans toutes les instances qui s’occupent de la musique en France. Je dispose de mes droits d’auteur en tant que musicien. J’ai assis une stratégie de promotion de mon nouveau single avec mon staff ici et cela marche bien actuellement et la promotion a touché pleins de pays dont le Benin, le Burkina, le Togo et en France en attendant de toucher d’autres marchés musicaux africains et étrangers. La grande promotion a été faite plus au Togo mon pays.
DBD